Acte de baptême de Henry Daniel Cottin fils de Daniel Cottin (paroisse Saint-Jacques de la ville de Saint-Quentin). 

 

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Pour devenir Capitoul, il faut être un homme âgé de plus de 25 ans, marié, catholique, posséder une maison à Toulouse et exercer une profession honorable : avocat, procureur, écuyer ou marchand. Cottin Henry Daniel était donc catholique à cette période de l'an 1762, si il n'y a pas d'erreur de date puisque l'édit est de 1767. Mais l'était-il réellement ou simplement des lèvres ? Dans l'Histoire de la famille de Bammeville on trouve ceci : La situation est différente à Saint-Quentin, mais bien que peu inquiétés. les huguenots de la ville n’avaient jamais obtenu de célébrer leur culte dans la cité. Il avait eu lieu à Pommery, à Caulaincourt, à Dallon, à Lehaucourt. A la Révocation, trois des plus forts marchands protestants quittent la ville, emportant pour plus de 200.000 F d’argent et de marchandises” Puis la confiance renaît, “beaucoup se convertissent des lèvres sinon du cœur,” et c’est à SaintQuentin que viennent ou reviennent s’établir quelques familles de la “religion” notamment les Dumoutier de Vastre, les Clergeault de Pondartin, les Fomaget, de Brissac, tous originaires de Loudun. Ils y rejoigent les  Cottin, Harle, de Joncourt, Couillette D’Hauterive. originaires de la région, les Crommelin, déjà bien implantés, les Possel, citoyens de Genève.  Le négoce de Samuel JOLY ayant atteint une certaine prospérité, et d’autre part l’avenir de ses frère et sœurs assuré, il songe lui même au mariage. Il va épouser Marthe Louise Clergeault de Pondartin, dont la mère est née Cottin, le père originaire aussi du Poitou, famille protestante fixée à Saint-Quentin. Le mariage a lieu à Paris en novembre 1718 mais dès le 19 juillet une pièce intitulée “articles de mariage” est signé à Saint-Quentin, en présence de vingt membres de la famille et intimes. Donc bien avant la naissance d'Henry Daniel Cottin, s'agit-il d'une tante ?  Après la mort de son mari, Marthe Clergeault continue à habiter avec ses fils la maison paternelle rue du Four Lambin (des Patriotes) au coin de la Place des Campions. Mais elle termine ses jours dans le quartier de Pontoiles, peut-être chez les Cottin ?  Pierre Joly se marie à l’âge de 32 ans. La famille Fromaget où il choisit sa future est aussi originaire du Poitou. Etienne Fromaget, son futur beau-père, qui n’a que douze ans de plus que lui, est, comme son père, écuyer, négociant en toiles, de religion protestante ; comme lui, obstiné et ambitieux. Il s’est heurté aussi au Corps de Ville et a eu gain de cause grâce à ses relations. Etienne Fromaget, dont le père fut directeur de la Compagnie des Indes, est l’ami de M. Q. De La Tour, il sera membre du Conseil d’Administration lors de la fondation de I’école. La belle-maman est une Cottin. Elle le rendra parent, s’il ne l’est déjà, avec cette puissante famille. Marie Anne Victoire Fromaget est née le 31 décembre 1738, paroisse St-Martin de Saint-Quentin. Baptisée le jour même, son parrain est Daniel Cottin de la paroisse St-Jacques (si peu !) et sa marraine dame Marie Anne Fromaget, épouse de Messire Tronchain, “banquettier” à Paris. Le contrat de mariage a lieu en date du 1er septembre 1756, probablement à Saint-Quentin.

Les quatre enfants d'Henry Daniel Cottin.

Mariage de Elisabeth Adélaïde Cottin : Louis Pharamond Pandin, chevalier, baron de Marcillac, et Tonnay-Boutonne (Première baronnie de Saintonge), seigneur des Deffends, Mouchedure (Bernac), Beauregard (Bernac), Bernac, ect., né le 17 Juin 1739, et baptisé le lendemain dans l'église Saint-Léger de Cognac. (Paul lacroix) Il servit dans la première compagnie des mousquetaires, avec laquelle il fit les campagnes de 1761 et 1762. Il fut ensuite aide de camps du maréchal prince de Soubise, et épousa, le 21 Mai 1766, Elisabeth-Adélaide Cottin, fille de Henri-Daniel Cottin, écuyer, seigneur de Fontaine-Notre-Dame, et de Marie-Anne Poupart.


 

Deux loges maçonniques existent à Saint-Quentin ; nous y retrouvons les noms des manufacturiers protestants amis ou parents des Joly, en compagnie de ceux-ci, qui font comme plusieurs autres partie des deux loges à la fois : Crommelin, Dumoustier de Vastre, Harle, Pondartin, Sarget, de Brissac, Cottin, Fizeaux, Rigaut, Fromaget, Laval, Néret, Possel, Van Robaix. La loge l’Humanité, plus huppée que la loge St-Jean, installée depuis 1773 dans un hôtel loué au frère Joly, se trouvait en bordure des remparts de la ville, dans un endroit solitaire. Cet hôtel était une dépendance de celui du Gouverneur où avaient lieu, peu avant la construction de la première salle de spectacles, les soirées musicales. La loge maçonnique en conservera l’usage jusqu’à sa dissolution le 25 octobre 1790.

Voici une fille Cottin, fille de Louis Daniel Cottin, seigneur de Fontaine, Fieulaine, et Méraulieu. Elisabeth Marguerite Cottin de Fontaine épouse du comte de Breteuil.

Dans les dernières décennies de la monarchie. les fabricants de Saint-Quentin sont riches et rivalisent de luxe. Les Joly, Cottin, Fizeaux, Dumoustier de Vastre possèdent dans le quartier St-Thomas de confortables demeures où ils mènent grand train. Certains encouragent les arts et sont bibliophiles émérites.

Marthe Victoire Joly de Bammeville est née le 19 décembre 1757. et baptisée le lendemain. Elle épouse le 30 mars 1784 à la chapelle de l’ambassade de Suède à Paris Samuel Massieu de Clerval, natif de Caen, veuf, demeurant au Havre. Le mariage a lieu en présence de Dangirard, banquier à Paris, Jean Paul Marie Cottin, banquier, des seigneurs de Beauregard, de Bellangreville, de Lignerolles, de Fontaines, Vandenhiver, banquier, Possel, Fleuriau de La Rochelle. Les Massieu sont de famille anoblie en 1776, à la tête des manufactures royales de toiles fondées en 1620.

L‘Edit de Tolérance, qui intervient en novembre 1787, permet aux protestants de faire ratifier devant le lieutenant général au bailliage les mariages qui ont eu lieu auparavant. Le 3 mai 1788, les époux Joly-Laval se présentent accompagnés de leurs témoins. Le frère de l’époux est fondé de pouvoir de la veuve Laval, et le père Joly-Fromaget est présent. ainsi que deux Possel, et Jacques François Couillette, négociant à Oêstres. Dans la procuration de Mme Laval interviennent Jean Daniel Cottin, régisseur général des vivres de la Marine et son fils Jean Paul Marie Cottin, banquier.

Henry Daniel Cottin est décédé le 21 mars 1770, à Saint-Quentin. Son acte de d'inhumation se trouverait dans le registre protestant de Saint-Quentin. 

Des Cottin de la seconde branche.


Plus en détail. 

 

2e degré de la deuxième branche, suivi du 3e degré.



 

On trouve également sur le site protestant Roelly la trace d'un Cottin Jean : Profession : Avocat, Religion : Protestant, Note : Fils de médecin protestant (source Les nuits du moulin d'Aulnoy par L.O. d'Arcourt). Avocat au parlement. Cité dans le jugement du 15 décembre 1722 transcrit dans le R.P. de la paroisse Saint-Jacques de Saint-Quentin en fin d'année 1706.

Dans le même site on trouve un autre Cottin Jean :  Profession : Médecin, Religion : Protestant, Note : Cité dans Les nuits du moulin d'Aulnoy par L.O. d'Arcourt. Demeure à Coucy en 1683.

Et encore un autre Cottin Jean, toujours dans le même site :  Profession : Banquier, Religion : Protestant, Note : Demeure à Paris. Cité dans le jugement du 15 décembre 1722 transcrit dans le R.P. de la paroisse Saint-Jacques de Saint-Quentin en fin d'année 1706.

Voici un renseignement supplémentaire concernant un Cottin.