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Les Romains Gaulois

Avec l'irruption des Romains, le Vermandois cessa à tout jamais d'être une tribu autonome célébrant à sa manière ses dieux et organisant, sans autre contrainte que sa sécurité, son cadre de vie. César, dans ses harangues, promettait la paix romaine et le respect des peuples avec de solides références ; nos 10 000 citoyens en âge de porter les armes rangèrent leurs épées et leurs haches et cherchèrent au ciel un repos pour leurs âmes un peu troublées cependant. Les dieux celtes ne les avaient pas conduits à la victoire et ils présentaient moins de panache que leurs cousins du panthéon romain. Ceux-ci étaient aussi haineux, méchants et fourbes entre eux mais doués d'une tolérance confraternelle. Ils admettaient tous les cousinages mais seule l'adoration des dieux romains avec les formules latines ouvraient la voie à la citoyenneté romaine. Celle-ci constituait le sommet de l'aristocratie des peuples un peu comme aujourd'hui les fonctionnaires de Bruxelles. A eux les bonnes situations, à eux les honneurs, les règlements et les émoluments. La seule différence venait de la résidence sur place. Cette singularité explique mieux que tout la réussite de l'Empire romain qui construisit l'Europe en moins de vingt ans. Les Romains n'aimaient guère leur administration centrale qui était un coupe-gorge institutionnalisé réservé à un nombre très restreint de familles. Loin des complots, des assassinats et des coups d'état, les citoyens romains trouvèrent ici un séjour agréable et comme la religion était très permissive sur le plan des mariages, des lignées nombreuses de romains-gaulois naquirent sous nos climats. L'accommodement matériel satisfaisait le plus grand nombre et pourtant nul, à part les Césars et les Augustes, n'était en paix avec sa conscience. L'univers était un, il n'y avait guère que trois écritures connues, l'hébraïque, la grecque et la romaine, mais il règnait une pagaille effroyable au ciel. Seule la religion juive était monothéiste, mais c'était la plus concentrationnaire des trois et était elle-même divisée en plusieurs obédiences. Amenée de l'Orient à dos de mulet, une présentation du monde pénétra jusque chez nous et fut largement récupérée par les druides à la recherche d'une bonne nouvelle, la lumière s'y opposait au taureau, c'était la religion de Mithra. Le taureau symbolisait l'ensemble des forces telluriques, de la fécondité animale jusqu'aux cataclysmes. La lumière ne se réduisait plus au Soleil des égyptiens, les peuples maîtrisaient le feu ; la bougie et la flamèche à l'huile s'achetaient au supermarché du coin, enfin le miroir, le verre et les pierres précieuses donnaient un éclat divin aux choses.
La lumière captait le beau et l'énergie bienfaisante, le taureau fonçait aveuglément. Le ciel devenait un registre en parties doubles plus facile à interpréter que celui d'avant où tous les dieux parlaient en même temps , mais sans voix.
Nul doute que "les temps étaient accomplis" comme l'écrit Saint Paul dans l'épître aux Galates et que le message chrétien pouvait illuminer l'univers !.
Depuis la guerre des Gaules, l'intégration du Vermandois dans l'empire avait eu donc trois conséquences: la paix, la venue des Romains et de leurs poids et mesures, un certain désarroi spirituel. En peu d'années, s'ajoutèrent les voies romaines.
Si les buttes et les tombeaux anciens constituent les données les plus fréquentes de nos communes, la troisième, après la destruction de 14/18 et le cimetière militaire, est la présence des antiques chemins empierrés. Du fait des fleuves se croisaient là, la voie de Reims à Arras, celle de Soissons vers le Nord,celle d'Amiens vers la Sambre et la route de l'Angleterre vers Rome.
La grandeur d'Augusta fut confirmée quand un de nos concitoyens fut élevé à la dignité de chevalier romain : Brésius supérieur était son nom. Dans une cité riche où les pièces frappées aux noms de César, Auguste, Tibère et Germanicus circulaient en grand nombre, un serviteur fidèle, certainement apparenté par alliance, méritait bien cet honneur.
Au cours des quatre siècles de cette période, on distingue traditionnellement le haut et le bas empire .Le haut vit règner quatre dynasties impériales:

      57 av J.-> 68 ap JC : Les Julio-Claudiens règnent. Ce sont d'authentiques patriciens romains qui imposent une paix forte partout et s'occupent à s'entretuer.

       -> 96 ap : Les empereurs Flaviens sont des gens de la campagne pragmatiques qui renforceront les frontières et l'administration centrale.

      ->192 ap: Les Antonins sont issus souvent des bourgeoisies romaines implantées hors péninsule. Ce sera le siècle d'or.

       -> 235 ap: Les empereurs viennent de l'Orient. La paix romaine s'estompe.

Le bas subit la double poussée vers l'Est et vers le christianisme .

      -> 265 ap: Trente années d'anarchie militaire ouvrent les frontières .

      -> 305 ap: Auréliens et Dioclétien. Dioclétien mal connu était de basse extraction, commença par persécuter les chrétiens de la plus dure manière connue puis fut très conciliant et finit en sage en abdiquant. Il fut aussi l'instigateur de l'impôt généralisé à tous les citoyens.

      -> 392 ap: Constantin, Théodose.
Le christianisme, religion d'Etat, à compter de 313.

La date où notre concitoyen Brésius acquit sa citoyenneté romaine se situe vraisemblablement peu après l'édit de Caracalla qui, en 212, fit citoyen tous les hommes libres. Dans sa fougue tiers-mondiste, ce dernier conféra même le titre de citoyen romain à son cheval. Un peu d'éthique et de raison semblait bien nécessaire alors que Rome gardait en souvenir vivace la folie de Néron qui avait incendié la capitale par caprice.
La démence des grands protégeait notre zone éloignée et offrait un terrain propice aux idées pacifiques nouvelles. Que, dès le premier siècle, voire après la destruction du temple de Jérusalem, des familles juives soient venues et se soient installées dans les cités naissantes, est une quasi certitude. A Reims, Londres, Tournai et à Augusta, les communautés juives arrivèrent dans la nuit des temps. Leur religion sans prosélytisme s'accommodait partout et la possibilité du commerce et du change drainaient à nous les forces vives des enfants d'Israël. Avec les retraités de l'armée romaine, les druides défroqués, ils constituaient des relais naturels de la nouvelle religion. Sans aucun moyen de diffusion et sans arme, celle-ci se répandit dans l'humanité à une vitesse prodigieuse. Lorsque Néron prit sa lyre pour chanter la beauté le l'incendie de Rome vers 64 de notre ère, la ville comptait tant de chrétien qu' il en fit persécuter plus de 3000. Cet acharnement étonnant pour un Romain aurait eu aussi pour inspiratrice Poppée, sa maîtresse convertie au judaïsme.
Au IIème siècle, Lyon accueille une église chrétienne de langue grecque. En 177, le martyr de Pothin et de 47 compagnons attestent de deux choses : l'évangélisation avancée et le raidissement de Rome qui déclarera caduque la législation de Trajan (vers 110) qui stipulait " le fait d'être chrétien et de l'avouer n'entraîne pas de sanction légale ". Jusqu'alors, les chrétiens étaient vus comme une secte de "cardeurs, de savetiers et de blanchisseurs " particulièrement inoffensive. Malgré l'insécurité, vers 250, sept évêques partirent de Rome pour évangéliser la Gaule, l'un d'eux devint Saint Denis. Quentin de très noble famille partit plus tard avec onze compagnons. Crépin, Crépinien, Firmin et Lucien et lui s'orientèrent vers la Picardie . A cause de la répression, décidée par Dioclétien et inspirée par Galère, destinée à reprendre en main l'empire déliquescent, Quentin qui prêchait auprès des communautés romaines et juives fut arrêté par le préfet de Rictiovare en 287. Son martyre figure sur nombre de sculptures et de vitraux. Les ferronniers du secteur eurent une singulière commande qui comprenait deux longues broches de fer destinées à traverser des épaules jusqu'aux cuisses et dix lames fines à glisser sous les ongles. Quentin, après une prière, se présenta aux bourreaux. L'ignominie de l'opération s'acheva par l'agonie du martyr dont on trancha la tête qui fut jetée dans la Somme. Peu de temps après, un soldat romain, ému par la misère des habitants d'Amiens, trancha son manteau en deux. Il devint prêtre et évêque de Tours vers 330. Saint Martin n'eut pas à subir le martyre car la gaule romaine était quasiment christianisée. Les reliques de saint Quentin reposaient dans les eaux sombres de la rivière. Le miraculeux alors surgit. Cinquante cinq années plus tard, une Romaine quasiment aveugle du nom d'Eusébie a la vision d'un ange qui lui dit :
" Va dans la Gaule, cherche un lieu appelé Auguste de Vermandois et à l'endroit où le fleuve est traversé par la voie d'Amiens à Laon, tu trouveras le corps de saint Quentin, mon martyr. Après l'avoir montré au peuple, tu l'enseveliras, alors tu recouvreras la vue. "

Près d'Augusta, Eusébie interrogea un vieillard, Eraclien, qui lui indiqua le lieu où la voie traversait le fleuve. Bientôt après la surface se rida, puis s'entrouvrit, et les restes du bienheureux Quentin apparurent. Eusébie ensevelit le martyr près du fleuve et recouvra la vue. Une chapelle fut élevée et le lieu dit, Vicus Sancti Quintini, donna son nom à la cité. Eraclien comme la majorité des habitants savait, bien sûr, mais ignorait que l'empereur romain avait changé d'opinion et était très heureux de venger la mémoire de celui qui avait osé leur parler. Le miracle de l'aveugle retrouvant la vue ajoute à l'histoire très réelle un élément invérifiable. Les rationalistes raillèrent ce point , dont les progrès des soins de la chirurgie oculaire nous apprennent aujourd'hui la probabilité fréquente.
Le martyre de saint Quentin était au coeur de la tragédie romaine car ses acteurs en étaient directement issus . Quentin, en effet, n'était pas un quidam. Son père Zénon était sénateur romain et sa famille donna plus tard un empereur. Galère ,l'inspirateur de la répression a donné son nom à toutes les périodes noires de l'humanité. Eusébie était une grande dame qui fit le voyage avec une grande suite. Eraclien, le vieillard, lui seul est de chez nous. Encore habité des croyances celtes, il apprécie les Romains sans s'obliger à croire à leurs dieux. Et pourtant, Quentin a subi le martyre devant lui pour avoir osé parler d'un dieu unique, frère de tous les hommes et une femme était venue de loin pour le mettre en terre comme c'est aussi l'obligation pour les petites gens de chez nous. Un brin d'émotion et de respect fit couler une larme à l'oeil du vieux Gaulois qui comprenait tout à coup que Quentin avait été sacrifié pour lui. Les martyrs de Soissons, Amiens , Senlis, Boulogne eurent aussi leurs témoins secrets jusqu'au jour où l'expression religieuse fut libérée. Dire que la conversion fut générale serait omettre le fond de croyances celtes qui différenciait le Gaulois des champs et le Gallo-romain des villes. Les cités avaient, elles, choisi la croix comme symbole de ralliement à une vision du monde, une, sainte, apostolique. Le terme catholique manquait à l'inventaire car les conciles n'avaient pas encore précisé les dogmes fondamentaux de la nouvelle religion. Très peu de temps après, le concile de Nicée fixera le "credo" , statut constitutif de l'Eglise catholique . Il précisera aussi les rapports des chrétiens avec les païens . Ce mot qui a un sens plus proche aujourd'hui de celui de mécréant, d'athée, voire de communiste, définissait la population des ruraux et des paysans dont les évêques connaissaient les rites traditionnels et qui étaient écartés momentanément des élus. Les rites dits païens perduraient mais avec certainement moins de ferveur car les fouilles ont démontré que le théâtre de Vendeuil fut délaissé définitivement vers la fin du troisième siècle .
Augusta, la romaine, devenait Saint-Quentin, la chrétienne. Comme ces évènements furent localisés à l'Augusta Viromanduorum et que Saint Quentin fut dévastée par les barbares vers la fin du III ème siècle, obligeant les Romains à s'installer derrière les murs de l'oppidum de Vermand, lequel fut à son tour dévasté par les Vandales en 407, ramenant sans douter les habitants au bord de la Somme, une violente querelle d'expert s'est levée très tôt pour localiser la cité la plus sainte, celle du martyr. Comme beaucoup de thèmes réduits en peau de chagrin par le rationalisme et le positivisme, ce débat n'intéresse absolument plus personne. Coliette qui écrivait au milieu du 18ème siècle aurait fustigé durement notre scepticisme et notre manque de foi. Laissons-le s'exprimer sur l'argumentation qui ferait de Vermand, le lieu de sépulture du Saint :
" Ô mes frères, ô mes concitoyens, ô la province et le diocèse du Vermandois, ô toute la France entière ! , où en sommes nous !. Quel comble d'impertinences, de cacophonies, de suppositions, de rêveries, de gratuité, de déraisonnements et de contradictions on a seriné contre notre Saint, notre ville auguste et contre nous ! Mais on ne nous enlèvera pas la vérité: elle est à nous; elle a parlé et nous a délivrés. Si elle avait moins combattu pour nous etc... etc "
L'abbé Coliette, sur ce thème, devait maintenir éveillé un large auditoire venu l'écouter à la basilique, vers 1758, mais approfondissait-il la foi des petits gens qui, trente années après, auront,dans les cahiers de doléances, à parler des curés qui n'avaient pas à travailler pour vivre ?.
La difficulté de localisation d Augusta au delà de la polémique fut le résultat de destructions d' envahisseurs. Ce ne furent pas les premiers ni les derniers mais les voies romaines venaient de baliser la route des pillages et amenaient très directement vers un nouvel eldorado. La fr éuence des destructions va s'intensifier malgré la présence des troupes romaines et reportera la conscience des Vermandois le passé encore proche où le pays s'appuyait sur ses propres forces et sur ses buttes pour sauver ses récoltes son bétail et ses huttes.

La première destruction d'Augusta qui entraîna le repli sur Vermand et Marteville de la société romanisée demeure un mystère pour l'historien. La destruction de Vermand est précisément connue tant par la date : 407 ap Jc que par ses envahisseurs: les Vandales .Mais qui donc, à l'intérieur du limes, avait donc pu fomenter des troubles entre 300 et 400 ?.Les rapports impériaux en parlèrent peu, car il n'y avait sans doute rien à gagner. N'y avait-il rien à perdre ?
Vers la fin du troisième siècle, Rome renforça ses troupes en Picardie de 25 à 30000 hommes car un certain Postumus, allié des Romains, se payait "sur la bête" et finalement >rançonnait à son profit la voie Boulogne Trèves. En 367, l'empereur Valentinien vint à Amiens et y présenta solennellement son fils devant les troupes. La place de Noviomagus, le Nouveau-Marché, Noyon la chantante, sera ainsi créee de toutes pièces derrière de solides remparts pour protéger les commerçants fidèles à Rome. Il y avait beaucoup de sollicitude de la part du pouvoir central car un péril était à craindre. L'histoire officielle évoque surtout les invasions petites et grandes. Il nous faut parler aussi de la colère des petits. Les ponctions des percepteurs romains et des propriétaires, souvent, descendants de légionnaires retraités, mécontentaient la Gaule récemment soumise ( cf texte ci après de Lactance vers 310). Par l'édit du Maximum, l'impôt venait à frapper les premiers tisserands de laine de nos régions. La grogne devenait rage contre les symboles de la puissance romaine chaque fois que celle-ci fléchissait sous les coups de butoirs des barbares du nord.
La première révolte paysanne toucha notre contrée vers 310-330 et est connue sous le nom de révolte des " Bagaudes". La ville naissante de Saint Quentin en fut très vraisemblablement la victime. Cette supposition extrapole simplement le fait que les révoltes paysannes sont une rengaine de notre histoire et que depuis des millénaires, les jacqueries et les manifestations d'agriculteurs ont droit de cité. Depuis longtemps, les forces de l'ordre savent qu'il n'est pas utile de s'y opposer et s'en gardent bien.Entre la Rome fiscaliste et policière et les voisins remuants mais si sympathiques dans leurs innocences primitives, le peuple va s'orienter vers le moindre mal. Le choix portait entre Galère, Misère, Aventure, trois compagnes qui ne nous quitteront plus !.
Les siècles qui suivront seront des siècles de grandes afflictions mais l'Empire romain s'était condamné. Le martyre de saint Quentin avait été ignoble, l'oppression du petit peuple injuste mais cela n'était rien. Le 8 octobre 362, à Origny-Sainte-Benoîte, le bourreau coupa à coup de hache une consoeur de Quentin. Elle aussi était Romaine comme sa compagne Léobérie et animée par une foi de douceur et de piété aux antipodes de la mentalité de ceux qui régnaient à Rome. Dioclétien avait agi avec dureté et pour la grandeur de l'Etat, Julien l'Apostat et le préfet de la province Matrocle, juif d'origine, voulurent briser le mécontentement populaire mais se trompèrent de bouc émissaire. Benoîte vivait pieusement dans une petite maison qu'elle avait fait bâtir sur une colline, au bord de l'Oise. Elle aidait les pauvres et prêchait le salut des filles et fils de Dieu. Comme le Christ, elle fut arrêtée, souffletée, fouettée, jetée au cachot. Les narrateurs de l'époque qui n'avaient pas un millième des connaissances médicales de notre époque, rapportent qu'elle attrapa une " plaie universelle ". Nous savons bien aujourd'hui ce qu'est une infection généralisée et les fièvres, faiblesses, fragilités qu'elle entraîne, et pourtant Benoîte sortit guérie. Matrocle s'acharna et la fit mettre au supplice du chevalet puis la renvoya en prison. Benoite réapparut en pleine santé, au grand dam du préfet qui préféra en finir. Nos ancêtres étaient restés circonspects devant le supplice de Quentin, le doute n'était plus de mise maintenant que Benoite avait été vue quasiment ressuscitée.°Lactance:" Esprit fécond en inventions et en machinations scélérates, Dioclétien .... associa.... trois princes à son pouvoir, divisant le monde en quatre parties et multipliant le nombre des armées.... Les colons, voyant leurs ressources épuisées par l' énormité des impôts, abandonnaient leurs champs, qui retournaient à la forêt. Pour que la terreur fût partout, on morcela à l'infini les provinces, et voici que plusieurs gouverneurs et de multiples bureaux écrasent chaque pays, presque chaque cité : ce n'étaient que fonctionnaires des finances, magistrats et vicaires des préfets.... Comme ses énormes iniquités avaient tout enchéri considérablement, il s'efforça par une loi de fixer les prix des marchandise. Alors on vit, pour des articles infimes et de misérables denrées, le sang couler à flots. La cruauté fit tout disparaître du marché, et la hausse des prix sévit plus gravement encore. Enfin, la loi tomba en désuétude par la force des choses."






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