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Vendresse.

VENDRESSE





Le manoir perdu


VENDRESSE

Ce n'est que dans les toutes dernières années du XIX' siècle que le château de Vendresse fut reconstruit sur une terre appartenant dès le XVIII' siècle à la famille d'Estremont de Maucroix. Aimé-Jules d'Estremont, maire de Vendresse, petit-fils de Jean d'Estremont, président-trésorier de France à Soissons (décédé à Vendresse en 1782), y vécut jusqu'à sa mort en 1854. Sa soeur Eugénie Clémence épousa Joseph-Isidore Dufayot de la Maisonneuve (1848-1914), capitaine de vaisseau qui, à la fin du siècle, fit élever le château que les combats de 1917-1918 détruisirent complètement.
Le château présentait sur un léger soubassement de caves, un corps de logis de trois travées encadré par deux pavillons saillants; le tout, construit en pierre, était couvert de hauts toits indépendants où s'ouvraient de nombreuses lucarnes surmontées de frontons arrondis. Une terrasse encadrée par le logis et les pavillons et limitée par une balustrade ouvrait par un bel escalier sur les jardins.
Destruction:
Lors de Première Guerre mondiale. Une nouvelle demeure a été reconstrulte après la guerre par Henri de la Maisonneuve.

Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .


Complément rectificatif reçu de la part de la famille

La notice concernant Vendresse est erronée. S'il est vrai qu'Eugénie Clémence (1808-1878) épousa (en 1838) Joseph-Isidore Dufayot de la Maisonneuve (1799-1848) c'est leur fils Pierre Raymond (1848-1914) qui fut capitaine de vaisseau. Le chateau de Vendresse fut incendié dès les premiers jours de Novembre 1914 et réduit en ruines.
Olivier duFayot de la Maisonneuve