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MONT NOTRE DAME





Le manoir perdu


Mont Notre Dame

La collégiale aurait été fondée au IX' siècle par Gérard de Roussillon er reconstruite aux XII' et XIII' siècles. Devenue un lieu de pèlerinage très fréquenté, elle est en partie ruinée par les Huguenots en 1569, incendiée en 1617 puis en 1650, cet fois par les Espagnols. Un premier château, résidence appréciée des évêques de Soissons, servant parfois de gîte aux Rois de France, était flanqué de quatre tours au milieu desquelles s'élevait le donjon. Il fut détruit en 1427. Rebâti, il fut à nouveau détruit en 1568-1569. Un nouveau château fut reconstruit au XVIII' siècle avec une parrie des matériaux des constructions précédenres; les murs de clôture contenaient aussi des pierres sculptées provenant des débris de l'église. Le château aurait pu être construit pour recevoir la suite des Dames de France, filles de Louis XV, qui se rendaient à Louvois. Les bâtiments étaient à peine terminés au moment de la Révolution. Jean d'Aumale, époux de Jeanne de Moreuil, fille du seigneur de Mont-Notre-Dame mourut en 1469 laissant à son fils Jean Il, la vicomté de Mont-Notre-Dame. Marié en 1491 à Jeanne de Rasse, il mourut en 1520 et fut inhumé dans l'église du Mont-Notre-Dame. Plusieurs générations de la famille d'Aumale se succédèrent jusqu'à Louis IV d'Aumale mort en 1821 sans postérité au château de Mont-Notre-Dame où il fut inhumé.
Description:
L'entrée du château était face au portail occidental de l'église. Le château lui-même était construit à droite dans le parc. Il s'agissait d'un gros pavillon carré de 30 mètres de côté à deux niveaux. La façade d'arrivée de cinq travées était petcée en son centre par une potte encadrée par deux colonnes d'ordre tOscan Soutenant un entablement surmonté par un fronton aux armes de la famille d'Aumale, détruit à la Révolution. la façade nord présentait à l'origine une série de quatre colonnes supportant un balcon auquel on accédait par les portes-fenêtres de l'étage. Le balcon a été détruit au début du XIX' siècle de crainte qu'il ne nuise à la solidité de l'édifice.
Un visiteur !


Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .