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Homblières


Homblières fait partie de la communauté de communes de Saint Quentin.

Informations Localité

Localité : Homblières
Coordonnées : Code postal : 02 720
Département : Aisne (02)
Région : Picardie
Chiffres clés : Population : 1 462 hab.  ·  Altitude : 84 m  ·  Superficie : 1429 ha
Généralités historiques : Siège d'une communauté de religieuses remplacées en 948 par des bénédictins ; sécularisée en 1768, l'abbaye fut transformée en chapitre noble, puis supprimée à la Révolution.



Sainte Hunégunde, abbesse d'Homblières en 692.Représentation allemande de la Sainte, beaucoup plus connue en Allemagne où le prénom est resté commun.
Sa vie, son histoire dans la page des Saints du Vermandois



La plus ancienne trace de présence chrétienne en France Belgique , aujourd'hui conservée au musée de Cluny

Le 7 novembre 1918 au presbytère d'Homblières

La rencontre attendue depuis quatre années !



Dans ce village sinistré à 100%, seul restait le presbytère et c'est donc là que ce sont arrêtés les plénipotentiaires allemands venus négocier les conditions de l'armistice. Le maréchal Foch, depuis le 5 novembre avait donné des ordres au Général Debeney, commandant la première armée, pour recevoir des plénipotentiaires allemands qui se présenteraient devant les lignes françaises. Ils devaient être d'abord dirigé sur l'axe La Capelle/Guise.
Le 7 novembre, les Allemands ont quitté Spa en Belgique vers midi. Arrivée à Haudroy, près de La Capelle, vers 20h20n la suite compta plusieurs voitures, la première portant un drapeau blanc. Le général allemand von Winterfeld s'excusa de son retard de 12 heures provoqué par le mauvais état des routes. La sonnerie du clairon fut ordonnée pour annonçer l'arrêt des hostilités et permettre le passage des plénipotentiaires à travers les lignes françaises. La première escale avant Rethondes près de Compiègne sera Homblières.
C'est le général Debeney qui les accueille au presbytère, seule maison habitable du village. Le lieu est en piteux état, dévasté. L'électricité a été remise à la hâte. Un modeste repas est servi par les soldats français : potage, jambon, riz princesse, dessert. Pas de fromage.

A l'extérieur, les soldats ne cachent pas leur joie et tapent sur des casseroles ou des bidons.

Les soldats français attendent la sortie des plénipotentiaires.

Au moment du café, Debeney entre et discute brièvement avec les Allemands, s'excuse de l'indigence de son accueil. A 1h 30 du matin, il part le premier laissant au commandant Bourbon-Busset le soin d'accompagner les plénipotentiaires jusque Tergnier où ils doivent prendre le train.


Les plénipotentiaires allemands avec les officiers français à la porte du presbytère.

A Tergnier, la ville est aussi complètement dévastée, la gare est éclairée par des torches. Un train spécial les attend : deux wagons transformés en cabinet de travail aux vitres masquées. Dans la nuit, le convoi se dirige vers Rethondes, vers la fin d'une guerre meurtrière qui s'éternise…



Le manoir perdu .





Homblières

Il existait à Homblières une célèbre abbaye qui subsista jusqu'à la Révolution.Vendue à ce moment-là, elle fut convertie en filature puis en maison de campagne. Elle fut remplacée au XIX' siècle par le château détruit en 1918 et qui fut habité notamment par M Boitelle, préfet de l'Aisne, puis préfet de police sous l'Empire, par la famille Arpin, de Saint-Quentin, puis par la famille Delecroix. En 1914, Emile Delecroix en était le propriétaire.
Description:
Situé dans un très beau cadre et construit à l'emplacement de l'ancienne abbaye, dans un parc de 30 hectares, ce château du XIX' siècle présentait un long corps de logis à deux niveaux de sept travées, encadré en léger retrait par deux pavillons de deux travées aux toitures plus basses.
Destruction
Lors de la retraite allemande de 1918.

Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .





Wayne G Zeigler


Retour d'un héros sur les lieux de son atterrisage forcé !



Accompagné de son épouse Eunice et d'une partie de sa famille (soeur, enfants, petits-enfants et arrière-petit-fils), l'aviateur américain Wayne Zeigler, 90 ans, est revenu hier à Homblières. Village où il entretient de solides amitiés, en particulier avec la famille Brasset, depuis sa première venue en septembre 1997.
Mais sa première « visite » sur le sol saint-quentinois remonte à la Seconde Guerre mondiale. Au matin du 2 janvier 1945, quand le pilote de B 17 s'est craché dans un champ des environs, après une panne moteur qui l'avait contraint de faire demi-tour lors d'une mission de bombardement prévue à Aachen (Aix-la-Chapelle) en Allemagne.
Ce matin-là, on a vu une immense masse noire s'écraser vers la colline. Des bombes de l'avion ont explosé à 600 mètres de la ferme de mon père qui a accouru avec une fourche. J'ai suivi mon père et on s'est approché d'un parachutiste qui était blessé », raconte Maurice Brasset, âgé de 14 ans à l'époque. Le « grand oiseau blanc », était l'aviateur Wayne Zeigler, engagé en 1942 dès ses 18 ans.
Après une courte convalescence, Wayne Zeigler bombardera Berlin le 3 février 1945, l'une de ses 28 missions. La dernière consistera à convoyer trente prisonniers français, de l'Autriche à Paris.
Après une visite des plages de Normandie, les Zeigler regagneront la ville d'Iowa Falls (État d'Iowa) où leurs amis du Saint-Quentinois sont pour toujours dans leur coeur.
La maire Bernadette Bleuse lui a offert la médaille du village.
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