Trois Personnages Importants natifs de La Fère :



Ernest Mosny
Auguste Florentin
Jean Charbonnel



Ernest Mosny

Ernest Mosny (4 January 1861 – 25 April 1918) was a French physician and hygienist born in La Fère,

Mosny served as médecin des hopitauxParis, and was a member of the Académie de Médecine and the Conseil supérieur d'hygiène.

He is remembered for his work in the field of microbiology. With Joaquín Albarrán (1860-1912) he performed a series of tests in an attempt to find an antidote to the colon bacillus. Eventually the two scientists developed a vaccine that achieved a high degree of immunity in dogs and rabbits. In 1912 biologist Edouard Dujardin-Beaumetz (1868-1947), he studied the effects of bubonic plague in two Alpine marmots during hibernation. Reportedly, the marmots were able to survive 61 & 115 days after being injected with the disease.

In 1911 Mosny reported the first successful embolectomy, a direct arterial surgical procedure that was performed on the femoral artery




Georges-Auguste Florentin


Né le 18 septembre 1836 à La Fère.... dcd le 26 juillet 1922 à Paris
général de division français, gouverneur militaire de Paris, et grand chancelier de la Légion d'honneur

Carrière

Officier de la Garde impériale en 1861, il est grièvement blessé lors des batailles livrées sous Metz pendant la guerre de 1870 à Servigny, où il est fait chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille).

En 1873, il est affecté comme chef de service aux Forges et Fonderies de Nevers puis au Creusot en 1874
. En 1875, il dirige le service des canons à Paris puis l'atelier de construction de Tarbes en 1880.

Promu colonel en 1884 puis général de brigade en 1889, il part commander l'artillerie en Algérie.
En 1892, il rentre en France commander l'artillerie du 8e corps d'armée à Bourges. Général de division en 1894, il commande la 40e division d’infanterie puis la 9e Division d’Infanterie à Paris du 9 novembre 1897 au 27 avril 1898, puis il est appelé au commandement de la place de Paris en 1899 et est nommé gouverneur militaire de Paris en 1900.

Au cours de cette période, il est un des acteurs de l’échec du putsch de Déroulède lors des obsèques du président Félix Faure. Il est l’auteur de diverses inventions dans le domaine des poudres, des mortiers et des canons, dont le canon "Florentin" déposé aux Invalides à Paris et un télégraphe optique. Le 23 >septembre 1901 , il succède au général Léopold Davout, duc d'Auerstaedt comme grand chancelier de la Légion d'honneur. Pendant dix-sept années, il s'efforce de maintenir le prestige de l'ordre national en luttant contre la multiplication des insignes non officiels, les fausses décorations. Lors de la déplorable affaire des fiches, il a une attitude courageuse qui participe à la mise au grand jour du scandale et permet la sanction des acteurs. Ambassadeur extraordinaire, il représente la France notamment au couronnement du roi Alphonse XIII d’Espagne. Dès 1915, il demande élégamment au président de la République de lui choisir un successeur parmi les généraux « qui ont acquis, pendant la rude guerre actuelle, des titres incomparablement plus importants que ceux qui ont pu être invoqués jadis en ma faveur ». Ce n'est qu'en juin 1918 qu'il lui est donné satisfaction avec la nomination du général Dubail.

Décès en 1922 , en son domicile de l'avenue d'Eylau, à Paris à l’âge de 85 ans.



Jean Charbonnel
Homme politique français né le 22 avril 1927 à La Fère
et mort le 19 février 2014 à Paris.

Biographie

Jean Charbonnel est élève aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand, à la faculté des lettres de Paris et à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Agrégé d'histoire, il est élève à l'ENA (1954-1956).

À sa sortie de l'ENA, il est nommé auditeur à la Cour des comptes. Il y est promu conseiller maître en 1983.

Après avoir commencé sa carrière politique MRP, il le quitte en 1947, ce parti refusant la double appartenance avec le RPF de Charles de Gaulle. Il rejoindra plus tard l'Union démocratique du travail, le parti des gaullistes de gauche. Il est élu député de la deuxième circonscription de la Corrèze (UNR-UDT) en1962 face à Jean Goudoux.

L'élection municipale de 1965 à Brive-la-Gaillarde est annulée et Charbonnel remporte celle de 1966, devenant ainsi maire.

Il est l'organisateur de l'opération « Jeunes loups », dont le but était de promouvoir une nouvelle génération de cadres gaullistes, souvent issus comme lui de l'ENA, aux élections législatives de 1967 (Jacques Chirac en faisait partie). Lors des mêmes élections, il est battu dans sa deuxième circonscription de Corrèze par Roland Dumas.

Après 1974, il se rapproche progressivement de la gauche. Jean Charbonnel eut souvent des rapports conflictuels avec le mouvement gaulliste (notamment avec Jacques Chirac, autre élu de Corrèze) jusqu'à ce que le parti gaulliste lui oppose un candidat qui le battra à l'élection législative de 1993 et à l'élection municipale de 1995. En 2002, il a soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle, puis celle de Nicolas Sarkozy en 2007. Il a été président de l'Action pour le renouveau du gaullisme et de ses objectifs sociaux, devenu la convention des gaullistes sociaux pour la Ve République.

Jean Charbonnel a été secrétaire d'État aux Affaires étrangères, chargé de la Coopération de 1966 à 1967 sous de Gaulle et ministre du Développement industriel et scientifique de 1972 à 1974 sous Pompidou.

Ami et compagnon de Robert Boulin, mort dans des circonstances troubles, Jean Charbonnel a déclaré à plusieurs reprises dans Sud-Ouest en janvier 2011 et sur France 3 le 29 janvier 2013, ne pas croire à la version officielle du suicide du ministre Boulin. Il poursuit en ajoutant qu'il détient et s'engage, si on le lui demande, à fournir à la justice les noms des deux responsables de ce qu'il qualifie d'assassinat.