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1944 : La Libération en France et dans le Noyonnais


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Evénements en France et dans le Monde

Evénements à Noyon et dans le Noyonnais

  Fin janvier – début février. Nouvelle réquisition d’immeuble par l'occupant pour ses troupes.
  Fin février – début mars. Départ de Noyon du SS Feld-Ersatz-Bataillon 9.
21 avril. Ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération.

20 avril. Arrestation de M. Lemaire, de Noyon.

 

 

Mai. A Ribécourt, enlèvement d’armes et de munitions revendiqué par les FTP.

L’Oise est divisée en trois secteurs FFI. Le secteur-est, divisé en Compiègne-Nord, Compiègne-Sud, Noyon et Crépy, est dirigé par Amédée Bouquerel.

16 mai. Arrestation de Pierre Mistrali à Noyon.

 

6 juin. Opération Overlord : débarquement allié en Normandie

10 juin. Massacre d’Oradour-sur-Glane

3 juin. Bombardement de la gare d’Ourscamp : un train de munitions saute.

Bombardement de la gare d’Appilly : un train de marchandises est détruit dans l’incendie.

8 juin. Bombardement de la gare d’Appilly : un train de munitions saute.

Organisation du Maquis des Usages.

11 juin. A 15 heures, douze chasseurs bombardiers survolent Noyon. Une bombe est lâchée route de Chauny faisant un tué (M. Rabeuf), deux blessés graves, deux blessés légers. Huit immeubles sont partiellement détruits. Sept familles sont évacuées.

14 juin. A 20 h 40, douze à quinze avions bombardent la ville à haute altitude d’une douzaine de bombes.

20 juin. A 18 h 15, mitraillage d’un convoi de camions par une douzaine de chasseurs américains au lieu-dit " La Tombelle " (route de Guiscard) occasionnant un tué, un blessé léger et deux camions incendiés.

22 juin. A 15 h 55, une douzaine de chasseurs bombardiers lâchent deux séries de deux bombes sur les ponts du chemin de fer près de la gare de Noyon et à Morlincourt (sans résultat) avant de s’attaquer aux installations ferroviaires, aux péniches et aux camions entre Appilly et Ribécourt.

Trois jeunes de Salency chargés du ravitaillement et de la liaison au Maquis des Usages sont pris dans une embuscade. Deux parviennent à s’échapper. Le troisième, emmené à Compiègne, parle sous la torture.

23 juin. Après 17 h 00, attaque par les Allemands du Maquis des Usages.

 

1er juillet. Arrestation de Marcel Poulin, de Marcel Merlier et M. Lagant, de Crisolles.

Rafle de Salency : 32 hommes du village sont incarcérés à Compiègne.

A 20 h 10, bombardement par trente chasseurs-bombardiers anglais du canal latéral à l’Oise. Une péniche est coulée à Sempigny.

23 juillet. A Clairoix, sabotage et incendie de l’usine Englebert par un groupe de FFI dirigé par Ch. Barriquand. L’explosif uitlisé viendrait du dépôt du Maquis de Caisnes.

24 juillet. Attentat dans un bâtiment de la SNCF à Noyon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 août. Débarquement allié en Provence

 

 

 

 

 

24/25 août. Libération de Paris

2 août. Mitraillage d’une machine à Ourscamp. Attaque aérienne sur la gare d’Appilly : un train d’essence et un train de munitions sont incendiés. Une deuxième attaque interrompt la circulation.

A 16 h 45, deux convois de carburant sont bombardés et mitraillés en gare de Noyon pendant une demi-heure par une douzaine de chasseurs-bombardiers. Dans l’incendie, cinq immeubles sont totalement détruits et une douzaine endommagés. On dénombre un mort (M. Bigard) et deux blessés.

Le Maire de Noyon prend un arrêté déclarant zone dangereuse le quartier limitrophe à la gare et aux voies ferrées.

3 août. Bombardement de la gare de Noyon : trente wagons de ciment détruits, un train de houille partiellement détruit, un train d’essence en grande partie détruit.

4 août. Sabotage par l’OCM de la voie ferrée à Appilly.

5 août. Bombardement sur la gare d’Ourscamp et des voies ferrées à Appilly.

7 août. Bombardement des gares de Ribécourt, Thourotte et Ourscamp.

8 août. A 13 h 25, pendant une demi heure, 24 bombes lancées par une dizaine de chasseurs-bombardiers coupent la voie ferrée en cinq endroits et désorganisent la gare de Noyon.

12 août. A 17 h 15, bombardement sans résultat du pont et de la gare de Noyon par vingt bombardiers légers.

13 août. Vers 4 h 15 du matin, mitraillage d’un convoi de wagons à Noyon.

17 août. Bombardement par l’aviation américaine de l’écluse Saint-Hubert d’Appilly et de Salency.

18 août. Exécution par la Résistance du collaborateur Souris de Noyon.

A 15 h 30, mitraillage de camions sur la route de Guiscard par l’aviation. On dénombre trois morts et un blessé léger. Cinq camions sont endommagés et immobilisés à Noyon.

Départ du dernier convoi de déportation vers Buchenwald.

28 août. Six maquisards sont fusillés à Rimberlieu.

13 septembre. Entrée des Alliés en Allemagne

1er septembre. Clermont et Compiègne sont libérés par les Américains.

André Régnier, FFI de Ribécourt, est tué dans les combats pour la Libération de Noyon.

2 septembre. Libération de Noyon par les Américains.

Marcel Fourrier, délégué du comité des Forces Françaises de l’Intérieur, chef du sous-secteur de Noyon de la Résistance, dissout le Conseil Municipal de la ville de Noyon. Par arrêté, il nomme les membres de la Chambre consultative de Noyon : Adrien Lhomme, maire ; Arthur Terteaux Arthur, premier-adjoint ; Georges Roth, deuxième adjoint ; Eugène Neff, troisième adjoint ; Louis Gary, quatrième adjoint ; Madame Cherrier-Noël ; Madame Fourrier-Bleuze ; Henri Bouhet ; Emile Colin ; Henri Démarez ; Maurice Dufour ; Lucien Finet, Arthur Gaquère ; Gaston Gazin ; Louis Gérard ; Henri Gréhan ; M. l’Abbé Grospiron ; Dr Gabriel Hallot, Georges Langlois ; René Lauté ; Henri Liévaux ; Marcel Provost ; Henri Weissenburger.

A 15 heures, Adrien Lhomme installe dans leur fonction les membres de la Chambre.

" M. le Maire exprime la joie immense ressentie à la libération de la ville du joug allemand et se fait l’interprète de la population toute entière pour manifester sa vive et émouvante reconnaissance aux Armées Alliées et aussi aux 529 braves combattants de la Résistance du sous-secteur de Noyon ".

8 septembre : Le Comité local de Libération est constitué de Marcel Fourrier (président), Louis Brunet (vice-président), Antoine Mélanchon (secrétaire), Marcel Jansen, Georges Delteil, Joseph Delyon, Edmond Gelin, Léon Dufresnes, Raymond Coquet, André Morreux, René Rousseau, Henri Férandelle, Lucien Desseaux, Georges Commere.

 

 

31 octobre. Le Préfet de l’Oise Yves Pérony arrête la nomination du Conseil Municipal de Noyon après avis du Comité Local de la Libération et la Commission des Municipalités du Comité départemental de la Libération.

Sont maintenus : Maurice Dufour, Louis Gary, Louis Gérard, Adrien lhomme ;

Sont nommés à titre provisoire : Mmes Fourrier-Bleuze et Baudoux-Bruneau, Henri Bouhet, Marcel Carton, Emile Colin, Aimé Coutant, Robert Dominique, R. Etienne, Gaston Gazin, M. Grégoire, Gabriel Hallot, Paul Lauté, H. Mayérus, Bernard Nattier, Eugène Neff, Marcel Provost, Arthur Terteaux, William Walks, Henri Weissenburger.

18 novembre. La IIIe Armée américaine franchit la frontière allemande

23 novembre. Premiers kamikazes en Asie/ Pacifique

24 novembre. La 2ème DB libère Strasbourg

8 novembre. Installation du conseil municipal et élection du maire et des adjoints.

Maire : Adrien Lhomme ; Premier adjoint : Maurice Dufour ; Deuxième adjoint : Marcel Provost.

Hiver 1944-1945. La plupart des immeubles occupés par les troupes allemandes sont réquisitionnés pour les troupes américaines soit le 47e, le 6926e le 2938e et le 50e Reiforcement Battalions.